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Voyage à Madagascar.Que du bonheur !

Parties avec ma coloc Clémence, , Madagascar nous a envouté, enivré, ressourcé. , comme un coup de baguette magique, Mada , comme le disent les gens d’ici, fût un enchantement, une formidable découverte, et nous n'avons désormais qu'une envie, y retourner ,j’ai encore des couleurs plein les yeux .

Nous n'avons vu qu'une infime partie de cette île continent (superficie équivalente à la France + la Belgique), mais ce petit bout nous a bien fait rêvé !

Nous avons débarqué dans l’ile de Nosy be, au NO ;2 nuits d’hôtel à Helleville , ville attachante et décatie, jadis petite ville coloniale nonchalante dés 12H , grouillante en soirée. On y croise de vieux vazaha (se prononce vaza) au bras de jeunes et jolies filles…..,

Le lendemain, virée à Nosy Komba , ile dépourvue de véhicules à moteur , de routes .Dans les ruelles du village , des brodeuses travaillent et font voler au vent leurs œuvres d’art , un régal !

Puis direction Nosy Tanikely , récemment devenue parc national certainement grâce à sa barrière de corail et ses eaux lumineuses . Un véritable aquarium

Le lendemain, nous embarquons dans une chaloupe digne d’un koussa koussa , direction port de Ankify qui ne m’a pas laisse indifférente par son joyeux chao organisé

En avant sur les routes délabrées (le mot est faible puisqu’il nous faudra plus de 6h pour faire 240 km ….de nuit) pour la réserve de Ankarana, forêt sèche où l’on peut voir de curieuses formations karstiques offrant une vision stupéfiante de milliers d’aiguilles et pics calcaires aiguisés, lacérées se dressant vers le ciel.

Puis, avant d’arriver à Diego –Suarez , nous empruntons une piste abominable qui nous dévoilera les Tsingy rouges. Absolument fabuleux, magique ! Ils sont le résultat d’érosion dont la transformation est due à la pression et à la température de la terre.

Diego-Suarez, dont rien que le nom fait vagabonder l'esprit, est une ancienne ville coloniale délabrée, un peu surannée, qui semblerait presqu'abandonnée si ce n'étaient ses milliers d'habitants et les fameux touk-touk jaunes (taxis locaux) qui déambulent partout. Elle se trouve au nord-est de Madagascar et est abritée par la baie d'Antseranana (son nom malgache), elle-même composée de 4 baies ouvrant sur la mer d'émeraude...un ravissement !.

La farandole des superlatifs continue avec la plage du village de Ramena, la balade vers le cap Miné , la baie des dunes , la baie des pigeons et de Sakalava

BEAUTE EPOUSTOUFLANTE ET SAUVAGE DES CÔTES

Lorsqu'on débarque de Mayotte, le premier sentiment que l'on éprouve est celui d'espace, d'immensité, et cela fait un bien fou. Des paysages à perte de vue, des routes sur plusieurs dizaines de kilomètres, des montagnes, des vallées, des fleuves, des rizières, des rivières, des plaines, toutes choses dont on oublie l'existence sur notre caillou. Le deuxième sentiment est la douceur, la gentillesse, l'accueil simple mais chaleureux des malgaches et pourtant , ils n’ont pas la vie facile !!!

Un contexte politique qu'on pourrait qualifier de bordélique et tendu, des élections toute proches et qui ne comptent pas moins de 37 candidats.

L'histoire de Madagascar est d'une complexité, elle a été le fruit d'une lutte incessante pour le pouvoir par de nombreux souverains et souveraines au nom imprononçable, tout au long de son histoire, jusqu'à sa colonisation par la Grande-Bretagne puis par la France en 1896. Le premier gouvernement malgache voit le jour le 10 octobre 1958 et en 1960, le pays figure parmi les premiers à gagner son indépendance dans cette zone de l'océan Indien.

Depuis c'est le chaos et les politiques ruinent la perle de l'océan indien ainsi qu'on la surnommait, alors qu'elle possède toutes les richesses nécessaires à son développement... corruption règne en maître des lieux !

Malgré tout cela les malgaches vous accueillent admirablement, il est très agréable de voyager à Mada, la France pourtant première destination touristique au monde, pouurait prendre exemple ! Un autre problème à Madagascar c'est son état sanitaire, palu, hépatite et surtout tourista (certaines très violentes) y foisonnent, Mada ne possède pas encore d’infrastructure médicale d’urgence. Quelques villes et villages importants seulement sont équipés d’un dispensaire ou d’une mission qui comptent un médecin ou un infirmier dépourvus de médicament. Il va s’en dire que les soins coutent chers la population qui s’en abstient ou se tourne vers la phytothérapie.

Contact

MARIANNE MAYOTTE

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